Césaire et moi Rating: ★★★★★ (5/5) |
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Ton oubli ton sourire ta partition ne sont que réverbères Qui allongent les tours d’eau Ta pierre virile à présent réfractaire de motif scellé Qui résonne tel un chagrin de paix Le bois qui s’accroche à ton nombril panthéon sur lequel Se dresse nos entrailles Toi l’hippopotame iconoclaste de notre bravoure Je ne connais que toi au reliquat de ma source Que mes détracteurs lancent comme une laideur prosaïque Je m’accroche à toi Grand sorcier de l’espérance inépuisable Parce que pour toi la mort n’est ni jeu d’échecs ni labyrinthe de murmure Mais tour circulaire parmi les tessons de foins desséchés Mon commencement n’est rien d’autre que la fin crépusculaire De leurs réticences Le nouveau jour sur lequel la sainte terre divise Tu l’as pourtant défié avec un chuchotement épinglé de sang et de douleurs Pour toi le sillage et le premium ondulent les crachats d’oasis Sous les mains du nègre Faisant de lui l’argile incontournable Car sa lucarne les grands défis la bourrasque Saisonnière est une grande victoire Jazz qui se chante dans la France à la nuit de calebasse La France d’être France La France d’être autre La France escorte au seuil de mon appartement Un soir d’hivernage lillois Il fallait s’y attendre à l’heure où l’ombre des pagnes Arpente le gouffre du silence Comme un rythme qui s’affaisse Ce vieux bois qui s’accroche à toi baobab libéré de première heure Dans la fulgurante frénésie de glaire Et la cale de l’ancienne intercession sur la grève Scellée à ma suite pour donner la boussole de paix VICTORIEUSE
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